In der Schulzeit soll ja gelernt und viel Wissen gespeichert werden, aber zum Glück vergessen wir auch viele Dinge recht schnell. So auch die verrückte Coronazeit, in der die deutsch-französische Grenze geschlossen wurde. Unfassbar, und für uns als ABIBAC-Schule eine Katastrophe. Nach und nach versuchen wir nun, den früheren regen Betrieb wieder zu etablieren. Dazu gehörte im Januar 2023 auch eine Fahrt nach Lothringen, an der die ABIBAC-Kurse der Jahrgangsstufe 12 teilnehmen konnten. Und alle (bis auf einen Naturwissenschaftler, der einen Preis in Dubai erringen sollte) wollten dabei sein! Das Lehrerherz schlug höher.
Im schönen Nancy fanden wir Unterkunft, um verschiedene Expeditionen zu Orten europäischer Geschichte zu unternehmen. Das reichte vom Mittelalter (la cathédrale de Metz) über die Einflüsse der Habsburger und Polen (Place Stanislas à Nancy, le château de Lunéville), über die Folgen des Kriegs von 1870/71 (Lesoptants et la création de l’art nouveau à Nancy; le quartier de la gare à Metz) und die Schlachtfelder des Ersten Weltkriegs (Verdun) bis hin zur Gegenwart (le Centre Pompidou à Metz). Der große Wahl-Lothringer Robert Schuman, Vordenker und Vater der heutigen EU, wäre sicherlich über diese unsere Reise erfreut gewesen. Vielleicht war es sein Geist, der nach nasskaltem Beginn für zwei Tage mit strahlendem Sonnenschein sorgte. In Verdun-Douaumont standen wir im bewegenden Abendsonnenschein, der uns erahnen ließ, wie wichtig Frieden ist. Gerade in der heutigen Zeit.
Nun wünsche ich viel Vergnügen bei der Lektüre französischsprachiger, deutschsprachiger und bilingualer Texte unserer beiden Leistungskurse ABIBAC 12.
Robert Prekel, Fachbereichsleiter Fremdsprachen
Metz
Après notre visite guidée du Centre Pompidou, nous nous sommes dirigés vers le centre-ville de Metz. Nous avons traversé la gare centrale de la ville, construite dans le style néo-roman et utilisée pour le transport rapide de marchandises et de citoyens, mais aussi et surtout de soldats. Ensuite, nous avons flâné devant de pompeux immeubles d’habitation et des constructions de l’époque impériale allemande, à travers de petites ruelles, de grandes rues remplies de toutes sortes de boutiques, en passant par la Place de la République jusqu’à l’extraordinaire Cathédrale Saint Etienne. Construit entre 1220 et 1520, ce chef-d’œuvre architectural possède l’une des plus hautes nefs de France (42 m) et des vitraux parmi les plus grands du monde. Elle doit son surnom de „Lanterne du Bon Dieu“ à ses 6 500 m² de vitraux réalisés par les artistes les plus renommés de l’époque (Herman de Munster, Théobald de Lixheim, Valentin Bousch, au XXe Marc Chagall et tout récemment Kimsooja en 2019 ). La visite a été très impressionnante. Nous avons été fascinés par les détails de l’architecture intérieure et les couleurs vives des vitraux qui ont créé une atmosphère magique dans la Cathédrale. Après une courte pause déjeuner, nous avons ensuite repris le chemin du retour vers notre bus et le chemin de Verdun.
Stella N. et Isabella W.
Les portes du Possible: Art et Science-fiction – Fliegende Mülltonnen und exzeptionelle Architektur im Herzen von Metz
Am dritten Tag unserer Nancy-Reise fuhren wir pünktlich gegen 10.30 auf den Busbahnhof in der Nähe des Centre Pompidou Metz. Schon von weitem sahen wir den kleinen süßen Bruder des weltbekannten Centre Pompidou Paris. Bevor wir überhaupt die Ausstellung betraten, wurde unser Auge von derharmonisch geschwungenen, wohlgeformten zeltähnlichen Komposition des Gebäudes verwöhnt. Als wir die „portes du Possible“ betraten,wurden wir von der gigantischen Freiheit der offenen Hallen empfangen, die uns umgab.
On était très bien accueillis et accompagnés par le guide motivé qui nous éclusait à travers des mystères de l’Art de Science-fiction. L’exposition commençait par quelques œuvres politiqueshistoriques et nous a amenésjusqu’au futuret l’univers. Pendant notre découverte, on explorait plusieurs poubellesfondues de couleur rouge flottant 3 mètres au-dessusde nos têtes – une installation qui répond à la question de la vie moderne avec la crise climatique.Comme cela, beaucoup d’œuvres ont critiqué notre société sur un plan plutôt subtil. Malheureusement, c’était plus ou moins difficile à trouver cette subtilité dans certains œuvres. Le cours -et nos profs- était étourdi partoutes les installations multimédiaqui criaient « Regarde-moi ». Ici des photographies d’un bureau sale en vrac, là une installation griseaux chats en vert fluorescent et toutcelapendant qu’onregardeune vidéo avec des gens qui dansent avec des tentacules gigantesques. Notre guide essayait de nous diriger à travers du chaos organisé etdes murs déchirés en nous expliquant le contexte d’œuvres sélectionnées. Elle a bien réussià nous faire comprendre une petite partie des motifs des artistes et nous sommes sortis de l’expositionrassasiés de l’Art contemporain et prêtsàdécouvrirla vieille ville de Metz.
Julia, Lilly et Tina
Une « auberge espagnole » en Lorraine
L’auberge où nous avons séjourné était un hôtel peu spacieux et modeste, mais tout à fait suffisant et bien situé. A dix minutes de marche, on pouvait joindre la place Stanislas. Le petit déjeuner était simple, occidental, et ces petits déjeuners me semblaient sans fin, car les employés reremplissaient tout.
Les chambres n’étaient pas les plus modernes, et leur odeur n’était pas agréable, les murs étaient comme imbibés de l’odeur de cigarette. Mais ce n’était pas grave car nous passions nos soirées non pas dans nos chambres mais à jouer à des jeux de cartes, souvent jusqu’à tard dans la nuit ce qui a sûrement dû énerver l’employé qui a été contraint de supporter nos bruits. La salle dans laquelle nous jouions aux cartes était en même temps salle à manger, lobby mais aussi l’entrée où se situait la réception.
Un matin nous avons pu faire une bataille de boule de neige. Et un des participant du cours s’est baigné dans la Meurthe qui était glaciale àcemoment-là. Cela n’a pas mal choqué nos profs…
Pour finir j’ai adoré nos soirées jeux car j’ai pu en apprendrede nouveaux et surtout je me suis rapproché d’autresparticipants des deux cours que je ne connaissais pas encore si bien.
Paul F.
ABIBAC-Fahrt in die Lorraine–Verdun
Im Anschluss an Metz fuhren wir in Richtung Verdun. Dort fand 1916 eine der längsten und verlustreichsten Schlachten des ersten Weltkrieges an der Westfront zwischen Deutschland und Frankreich statt. Auf dem Weg zur Gedenkstätte sah man direkt neben der Straße die sogenannte Mondlandschaft. Die Krater entstanden durch den Einsatz von etwa 50 Millionen Artilleriegranaten und Wurfminen. Durchschnittlich 10.000 Granaten und Minen gingen damals stündlich vor Verdun nieder. Bis heute ist die Landschaft verseucht und die Vegetation ausgedünnt.
Fünf Kilometer entfernt des Stadtzentrums Verdun befindet sich das Beinhaus von Douaumont. Hier werden die Gebeine von 130.000nicht identifiziertendeutschen und französischen Soldaten aufbewahrt. Dies besichtigten wir nicht von innen, jedoch besuchten wir die französische nationale Gedenkstätte, den großen Friedhof, der direkt unterhalb des Beinhauses liegt. Dort befinden sich die Gräber von 150.000 identifizierten französischen und afrikanischen Gefallenen, die für die Französische Republik gekämpft haben. An dieser Stelle kam es 1984 auch zu dem berühmten Handschlag zwischen dem damaligenStaatspräsidenten François Mitterand und Bundeskanzler Helmut Kohl, welcher einen wichtigen Schritt der Versöhnung zwischen Deutschland und Frankreich darstellte.
Es war sehr beeindruckend diesen Ort zu besuchen, an dem innerhalb eines Jahrhunderts zwei so geschichtsträchtige Ereignisse stattfanden.
L’École de Nancy
Le premier jour, nous sommes allés en groupes discuter avec des Nancéiens pour en apprendre plus sur l’école de Nancy. En se baladant dans la ville, nous avons trouvé beaucoup d’immeubles historiques, comme par exemple la maison Weissenburger, l’Ancienne Graineterie et la Villa Majorelle. Les jeunes de Nancy ne pouvaient pas vraiment nous dire grand chose sur l’École de Nancy, peut-être parce qu’ils n’habitaient pas à Nancy depuis assez longtemps. Néanmoins, nous avons trouvé quelques personnes qui pouvaient nous expliquer ce qu’est l’École de Nancy. Nous avons appris qu’il y a un musée consacré au courant artistique de l’Art Nouveau nancéien connu sous le nom d’École de Nancy. Le musée est logé dans l’ancienne propriété d’Eugène Corbin, il a été officiellement ouvert au public en 1964. Dans le jardin du musée se trouvent un monument historique, un aquarium, et une porte réalisée pour les usines d’Émile Gallé, ainsi qu’un monument funéraire. Les artistes exposés sont entre autres Eugène Vallin, Louis Majorelle, Victor Prouvé et Jacques Gruber. On nous a également recommandé d’aller voir la maison du commerce, ce que nous avons fait ensuite. Là, nous avons interviewé d’autres personnes qui nous ont expliqués comment l’École de Nancy s’est développée. Au début du 20ème siècle on a créé l’École de Nancy pour enrichir la Lorraine avec ses nombreuses industries et pour montrer la gloire de la région. Le cœur de l’initiative est la coopération entre des artistes industriels et des artistes décorateurs pour favoriser leur épanouissement, surtout en province. Les métiers principalement importants de cette époque sont par exemple l’ architecture, la verrerie, la reliure, le vitrail etc. La source d’inspiration principale est la nature. A travers l’enseignement de l‘art et de la culture les fondateurs de l‘École de Nancy espèrent transmettre leurs idées pour garder ce style unique.
Zizou Eichholz et Svea Moriceau
L’école de Nancy ou l’Abbey Road rencontre la Chambre de Commerce
L’art nouveau de la Lorraine est un mouvement artistique qui a été très influent dans la région de la France de l’est. Il a été initié par l’architecte français Émile André et s’est développé à partir de la fin du 19ème siècle. Caractérisé par l’esthétique des lignes courbes et des formesorganiques, ainsi que par des couleurs vives et des motifs florauxet réalisé à l’aide de matériaux modestes comme le bois ou modernes comme le fer, il a marqué la ville de Nancy d’une manière à peine croyable.
Lors du voyage scolaire dans la régiondu Grand Est, nous, donc les deux Leistungskurse bilingues(terminale), avons eu la chance de découvrir l’art nouveau lorrain grâce à un jeu de piste organisé lors de la première journée. Nous avons visité des bâtiments emblématiques de l’art nouveau, tels que la splendide villa Majorelle ou différentes maisons à l’architecture spéciale se situant un peu partout dans la ville. Engageant la conversation avec des Nancéensdans la rue, nous avons pu apprendre beaucoup, non seulement sur les coutumes régionales mais surtout sur la fameuse Ecole de Nancy, fer de lance de l’Art nouveau.
Les profs ont demandé aux élèves des cours de se prendre en photo à chaque passage d’un monument témoignant l’influence de ce mouvement. Chaque image est un résultat de la créativité des jeunes à la recherche de la culture française. Tandis que les uns faisaient usage des objets environnants, d’autres ont réalisés une histoire en plusieurs images.
Nous sommes plus que heureux d’avoir eu la chance de visiter cette ville unique !
Tristan V.
Au cœur splendide de Nancy – la place Stan’
Visiter la place Stanislas à Nancy est un incontournable. Non seulement pour sa popularité chez les écouteurs de France 3 qui l’ont désignée comme « monument préféré des Français » en 2021, mais surtout pour sa beauté exceptionnelle. Une beauté qui reflète le goût du classicisme ainsi que le désir du dernier duc de Lorraine de montrer sa puissance aux rois de France. Et même si Stanislas savait qu’il devait se soumettre sur le plan politique, l’élégance de la place Stan’ persiste. Alors notre groupe l’a admirée avant de prendre les photos obligatoires…
R. Prekel
L’histoire fascinante du château de Lunéville
Tout le monde sait que le château de Westphalie est le plus beau de tous les châteaux possibles, mais Lunéville est la véritable star cachée du Nord-Est de la France.
Jeudi, le quatrième jour de notre excursion en Lorraine, nous avons pris le bus pour visiter le château de Lunéville,situé dans la petite ville de Lunéville à 20km de Nancy. Déjà à l’arrivée, il était apparant que la ville devait avoir une longue histoire. A première vue du château, tous les lycéens étaient impressionnés par sa beauté et sa dimension. Bien qu’il ne soit pas aussi connu que ceux à Versailles ou à Chambord, les gens en parlent comme « Versailles de la Lorraine ». Le château date du 13ème ciècle mais atteint sa forme d’aujourd’hui grâce à Leopold Ier de Lorraine. Son fils, le ducFrançois III céda le château au roi polonais Stanislas Leszczynski qui lui devint dug de Lorraine.
Comme il s’agissait d’un château français à l’exemple de Versailles le jardin était d’une élégance incomparable. On y a pris plusieurs photos, notamment devant la statue d’Antoine Charles Louis de Lasalle.
On aimerait bien revisiter et on recommande fortement la gastronomie délicieuse et affordable bien proche du château.
Janis D., Milos S. et Alexander T.